Pour moi, faire à manger c’est cuisiner de l’amour.
C’est ma façon, à moi, de dire aux gens que je les aime et qu’ils sont important pour moi.
J’ai appris à cuisiner très jeune. Je ne sais pas trop pourquoi, mais j’ai réalisé que culturellement, la nourriture est associée avec plaisir, partage et bonheur.
Tu n’as qu’à penser aux fêtes, aux célébrations et même aux récompenses qui sont associés à un repas. Qui n’a pas fêté un beau bulletin en allant au restaurant?
Depuis que je suis petite, j’ai un fort penchant pour le sucré, les pâtisseries tout particulièrement. Ma mère en cuisinait peu, les sucreries faisaient grossir, semble-t-il…
Vers mes 10-11 ans, j’ai décidé de faire un gâteau de fête à ma mère. Seule. Pour la première fois. J’étais vraiment super fière du résultat, croyant avoir réussi le meilleur gâteau du monde, ou du Cameroun, où je vivais. Remarque qu’en 1990, il n’y avait pas de pâtisserie au Cameroun, alors ce n’était pas trop dur de faire le meilleur gâteau à ce moment-là….
Comment je te dirais ça…Il était raté!
Comme dans tellement dur, que le couteau n’a pas réussi à le couper. Comme dans, même mon chien qui mange les poubelles n’en voulait pas. À mon souvenir, j’ai mis 1/2T de bicarbonate de soude au lieu ½ cuillère à thé. Ouin.
J’aurais pu me décourager là et finir prématurément ma carrière de cuisinière maison, mais je crois que je n’aurais pas réussi à garder mon grand gourmand de mari!
J’ai beaucoup exploré la cuisine. J’ai compris aussi l’importance de bien choisir ses ingrédients, tant pour le goût que pour ce que ça procure au corps. Et je te jure que de mettre du sucre d’érable dans cette recette de Babka va ajouter un petit oumph!
Es tu prête?